ILHA DAS FLORES participa de mostra ecológica em Paris

Hoje à noite o curta-metragem ILHA DAS FLORES, dirigido por Jorge Furtado e produzido pela Casa de Cinema de Porto Alegre, será exibido em Paris, no Cineclube da Universidade Paris 8, em programa duplo com “Os catadores e eu”, de Agnès Varda. A exibição tem o título de “FRUITS DÉFENDUS” (frutos proibidos) e faz parte de uma mostra especial de filmes com temas ecológicos que está rolando desde setembro.


FRUITS DÉFENDUS AU CINÉCLUB! Mercredi 8 février

La prochaine séance du cinéclub de l’université Paris 8 aura pour thème les Fruits défendus !

  • L’Île aux fleurs de Jorge Furtado
  • Les Glaneurs et la glaneuse d’Agnès Varda

Ce sera le mercredi 8 février à 12h45 en salle A1181.

2 rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis CEDEX Accès par la rue Guynemer, face au métro Saint-Denis université (ligne 13) Tél. : 01 49 40 69 69 (Service de l’accueil) Fax : 01 49 40 69 82 Courriel : info.bu@univ-paris8.fr


2022-2023 - CINÉMA ET ÉCOLOGIE L’Île aux fleurs / Les Glaneurs et la glaneuse Fruits défendus ! https://www-8etdemi.univ-paris8.fr/lile-aux-fleurs-les-glaneurs-et-la-glaneuse/

L’écologie s’intéresse à nos modes de production et de consommation industrielle, qui font place à la société du gaspillage. Les Glaneurs et la glaneuse, comme L’Île aux fleurs, traitent de la vie de ces biens, et pour le second d’une simple tomate. Mais ils traitent également de leur incohérente circulation, et de celle du déchet que ces biens deviennent imparablement, au travers de quoi ils examinent différents aspects du consumérisme, sociaux, matériels ou alimentaires, ainsi que les questions de la récolte, du recyclage et de la transformation.

Le désormais célèbre film de Jorge Furtado, L’Île aux fleurs, est une fable sur l’agriculture, l’économie et l’organisation sociale de la consommation dans les sociétés modernes. Elle passe en revue, dans une démonstration éblouissante teintée d’une terrible ironie, les différentes étapes de la vie d’un fruit vers l’ordure, son invraisemblable cheminement depuis sa création jusqu’à l’exil et la putréfaction. Les Glaneurs et la glaneuse, s’inscrit dans le genre de l’essai audiovisuel, où l’on découvre combien l’ “ art “ de la récupération des produits du gaspillage n’est pas un simple un geste artistique, mais une longue tradition, le glanage.

Ce dernier “ road-documentary “ est bercé par la douceur poétique d’Agnès Varda et ses techniques de caméra à l’épaule. Il accorde une place importante aux témoignages d’une série de personnes qui vivent au jour le jour du glanage, dont la réalisatrice examine dans une vision très personnelle, le concept, l’origine, et l’évolution jusqu’à la société contemporaine. L’obstruction qui est aujourd’hui faîte à cette pratique en dit finalement long sur notre organisation sociale actuelle, et surtout sur son injustice, notre individualisme, et notre indifférence. Par ailleurs, “ avec ce film, Varda s’initie à la DV, découvre les possibilités de la petite caméra numérique, et visiblement, s’amuse beaucoup, jouit des couleurs, éprouve et communique le désir de faire de nouvelles images, reprend vie et vitesse “1.

Annette Gonzalez Parra